vendredi 23 juin 2017

Ma relation amour-haine avec les Lego


Étant de sexe féminin, les Lego ont peu fait partis de ma vie étant enfant, tout ce que je me rappelle d’eux, c’est qu’ils me faisaient mal aux doigts. Toutefois, étant maman de deux garçons, ceux-ci sont maintenant omniprésents dans ma vie.
 
Quelle joie j’ai eu quand j’ai réalisé que mon fils aîné s’intéressait aux Lego ! Je me suis dit : « Ah ! Le petit garçon intelligent que voilà ! ». Il faut être brillant et persévérant pour suivre ces plans en 52 étapes ! Un petit génie. J’ai mis au monde un petit génie. Et puis, quand ton enfant décide de tout déconstruire pour tout reconstruire ensuite, à sa façon, n’est-ce pas là une belle preuve de son potentiel créatif ? L’intelligence et la créativité marchant main dans la main vers des lendemains glorieux ! En voilà une maman fière de sa progéniture !
 
 Mais si, au début, ils se contentaient des vieux Lego de papa des années soixante-dix, ils en voulurent bientôt de nouveaux : des Lego city, des Creator, des Ninjago, des Nexoknigts, des Chima, etc. La face que je fis le premier Noël où je suis partie en quête d’un Ninjago ! 79,99 $ 129, 99$ 199,99 $ Quoi ? Je fouillai frénétiquement dans les rayons pour enfin trouver une toute petite boîte à 29,99 $. Il devait y avoir seulement dix morceaux, mais je n’aurai qu’à dire aux enfants que c’est tout ce que les lutins du Père-Noël avaient eu le temps de fabriquer cette année.
 
Outre le fait qu’ils coûtent la peau des fesses, j’ai également découvert que tout ce qui se monte et se démonte est, par conséquent, plus ou moins solide. Qu’ils sont fiers mes garçons quand leurs nouveaux vaisseaux machin chose sont assemblés et qu’ils peuvent s’amuser avec eux ; les faire virevolter dans l’espace, les faire rouler à toute vitesse, les faire partir à la découverte de mondes inconnus, etc. Le bonheur !...Jusqu`à ce qu’une roue se défasse et aille se loger on ne sait où dans les interstices d’on ne sait quel meuble. Et là, l’immanquable : « Mamaaaaaaaaaaan ! J’ai perdu un morceau !!!!!!! ». S’ensuit alors une course folle pour trouver la ciboulette de petite roue microscopique qui peut être n’importe où ! Allez hop ! À quatre pattes avec la lampe de poche à regarder en-dessous du divan avec comme bruit de fond le petit qui hurle sa vie. Et ça recommencera : avec un bouclier, un casque d’astronaute, une petite flamme de rien du tout, créant à chaque fois un désarroi encore plus grand.
 
 Mes garçons aiment tellement leurs Lego qu’ils veulent les amener partout où ils vont. Alors, inévitablement, ils finissent par se démantibuler dans l’auto, ce qu’ils ne manquent pas de nous signifier à grands cris, au risque de nous faire prendre le champ. Les petites pièces iront nécessairement se loger dans les craques des sièges d’auto avec les miettes de Pattes d’Ours entraînant des sanglots de désespoir : « Arrêtez l’auto ! Arrêtez l’auto ! J’ai perdu mon épéééééééééééééééééééeeeeeeeeee !!! ». Le cauchemar.
 
Sans compter qu’ils feront éventuellement des échanges. Mon fusil brun contre ton fusil noir. Quelques jours plus tard, l’un des deux voudra ravoir son fusil de départ, et l’autre ne se rappellera plus qu’il y a eu échange et croira, dur comme fer, que le fusil qu’il a en sa possession est bien le sien, ce qui entraînera assurément une crise et que, comme maman, j’aurai beaucoup de mal à résoudre, car je n’aurai aucune espèce d’idée d’à qui est le maudit fusil noir et le putain de fusil brun.
 
C’est dans ces moment-là, que je me dis, qu’au fond, peut-être que les lutins du Père-Noël, l’an prochain, auront le temps de confectionner une belle console de jeux vidéo pour Noël !

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