La trentaine bien entamée (pour ne pas dire presque terminée), je blogue. Je vous parle de mon monde. Des fois, je suis drôle, des fois, je suis déprimante.
jeudi 28 juin 2018
jeudi 21 juin 2018
Québec, d'amour et d'amitié
Québec,
je te prends tout entier avec tes quatre saisons. J’embrasse la diversité de tes températures,
de tes couleurs, de tes odeurs. J’aime
ta première neige de décembre qui ramène un peu de lumière. J’aime tes tempêtes hivernales, blottie sous
la couette au coin du feu à écouter le vent faire craquer ma maison. J’aime l’air frais de l’hiver, oxygéné et
vivifiant. Je ne pourrais plus me passer
de tes levers et couchers de soleil roses de février. Je ne peux évidemment qu’attendre avec
impatience le temps des sucres, ma cinquième saison . J’aime avril et ses champs tapés dans
lesquels on peut courir aisément sans se faire chatouiller les jambes par les
hautes herbes de juin. J’aime me
promener dans les bois alors que les feuilles et les mouches n’ont pas encore
poussées. En mai, je me plais à regarder
les arbres à chaque matin afin de pouvoir dire avec précision le jour où les
bourgeons ont éclos. J’aime voir ce vert
tendre se transformer en vert forêt dans le luxuriant mois de juin. J’aime l’été, ses lacs, son soleil et son
vent chaud. J’aime me promener en ville
tard le soir en robe soleil. J’aime la
caresse rafraîchissante de septembre, son soleil qui devance l’heure de son
dodo, entraînant avec lui nombre de petits enfants épuisés. J’aime le premier feu de foyer de l’automne
et les couleurs d’octobre, évidemment.
J’aime même novembre et sa grisaille qui nous autorise à rester
chez-nous et à ne rien faire.
Québec,
j’épouse toutes tes particularités, toutes tes régions. J’aime ton Abitibi d’épinettes, de grands
espaces, de spectacles extérieurs sur le site d’une ancienne mine. J’aime ton Parc de la Vérendrye, interminable,
et inévitablement glacial l’hiver et pluvieux l’été. J’aime ta Gaspésie montagneuse, colorée, de
mer et de rochers, de rivières froides et de fosses à saumons. J’aime ton Saguenay-Lac-Saint-Jean, retiré,
fier, immense, ton Parc des Laurentides, interminable également. J’aime Québec et ses vieilles affaires. J’aime ses rues abruptes qui empêchent le
port de talons-hauts. J’aime ta Côte-Nord, de baleines et d’eau fraîche, de
chemins du bout du monde, de villages de pêcheurs, de rivières immenses, de
barrages hydroélectriques et de forêts.
J’aime la mer qui te caresse et le fleuve qui te traverse. J’aime Montréal, j’aime marcher ses rues,
j’aime son pont Jacques-Cartier, j’aime sa culture, son excentricité, sa
diversité, ses mélanges, j’aime que le chic côtoie le moins chic. J’aime aussi
mon Outaouais natal, plus canadien par endroit.
J’aime mon Outaouais rural, chaleureux et créatif, naturel et apaisant.
Québec,
j’aime ta simplicité et ta convivialité.
J’aime que tu n’étouffes pas sous les protocoles. J’aime que tu sois divertissant, que tu ne
prennes pas trop au sérieux, que tu aimes fêter et être libre. J’aime que tu
puisses veiller tard et te lever de bonne heure. J’aime ton français d’Amérique, décontracté
et punché. Québec, tu es sympa, tu es différent. Fais-toi confiance, je ne veux pas te perdre.
jeudi 7 juin 2018
Comme si je t'avais tricoté, et pourtant
À tous
les jours, je tente de me mettre dans
tes souliers, d’imaginer ce que tu peux ressentir et penser.
Parfois,
je n’ai aucun doute.
Je
connais tes regards furieux, immobiles et insistants. Je reconnais tes regards de
bonheur, frénétiques et pétillants. Je
ne distingue que trop bien tes regards anxieux, fuyants et incertains. Je perçois à tes muscles qui se tendent que
tu te sens confronté à une grande injustice. Je te vois devenir plus affectueux
lorsque tu te sens fragilisé.
Mais
parfois, je n’arrive pas à te décoder.
Tes regards fixes, vagues ou lointains restent
un mystère. Tes frustrations qui soudain
éclatent. Tes maux de tête qui viennent
et qui repartent. Ton esprit qui,
tout-à-coup, s’évade dans un monde imaginaire.
À quoi penses-tu pendant ces moments ? Quelles émotions t’habitent
? Que s’est-il passé dans ta journée,
quand faire tes devoirs devient soudainement une corvée, une montagne
infranchissable ? Quels démons ont-ils
commencé à te visiter quand la perte d’un morceau de Lego déclenche de terribles sanglots ? Pourquoi ce soir es-tu si volubile et détendu
?
As-tu
déjà commencé à revoir des morceaux de ton passé ? Anticipes-tu déjà l’avenir
par moments ? Combien de déceptions ou
de grandes joies parviens-tu encore difficilement à nommer ?
Cher
enfant, toujours et sans relâche, sache que je tente de te donner le meilleur
de moi-même. J’essaie de te comprendre du mieux que je peux, avec tout ce que
j’ai de sensibilité et d’empathie. Je
sais toutefois, qu’inévitablement, je vais passer à côté de quelque chose
d’important et j’espère, qu’à ce moment-là, tu pourras me pardonner.
Comme si je t'avais tricoté, et pourtant
À tous
les jours, je tente de me mettre dans
tes souliers, d’imaginer ce que tu peux ressentir et penser.
Parfois,
je n’ai aucun doute.
Je
connais tes regards furieux, immobiles et insistants. Je reconnais tes regards de
bonheur, frénétiques et pétillants. Je
ne distingue que trop bien tes regards anxieux, fuyants et incertains. Je perçois à tes muscles qui se tendent que
tu te sens confronté à une grande injustice. Je te vois devenir plus affectueux
lorsque tu te sens fragilisé.
Mais
parfois, je n’arrive pas à te décoder.
Tes regards fixes, vagues ou lointains restent
un mystère. Tes frustrations qui soudain
éclatent. Tes maux de tête qui viennent
et qui repartent. Ton esprit qui,
tout-à-coup, s’évade dans un monde imaginaire.
À quoi penses-tu pendant ces moments ? Quelles émotions t’habitent
? Que s’est-il passé dans ta journée,
quand faire tes devoirs devient soudainement une corvée, une montagne
infranchissable ? Quels démons ont-ils
commencé à te visiter quand la perte d’un morceau de Lego déclenche de terribles sanglots ? Pourquoi ce soir es-tu si volubile et détendu
?
As-tu
déjà commencé à revoir des morceaux de ton passé ? Anticipes-tu déjà l’avenir
par moments ? Combien de déceptions ou
de grandes joies parviens-tu encore difficilement à nommer ?
Cher
enfant, toujours et sans relâche, sache que je tente de te donner le meilleur
de moi-même. J’essaie de te comprendre du mieux que je peux, avec tout ce que
j’ai de sensibilité et d’empathie. Je
sais toutefois, qu’inévitablement, je vais passer à côté de quelque chose
d’important et j’espère, qu’à ce moment-là, tu pourras me pardonner.
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