Je vais m’ennuyer de :
5.
De leurs rires. De
leurs rires de bébé, d’enfants ou même de leurs rires de pré-ado qui se foutent
de la gueule de leurs parents.
4. De sentir que l’on est une famille, un
groupe, que l’on dépend les uns des autres.
De la hâte qu’on a de se retrouver le soir venu.
3.
Des phrases comme : « Maman, j’ai fait un cauchenoir ! », « Regarde papa
! Le tracteur a tout mélangé le champ ! », « Maman, comment j’ai fait
pour sortir de ton ventre sans tout le briser ? », « Papa, ton steak
sent les fraises brûlées ! ».
2. Des petites têtes sur mon épaule
lorsque je raconte l’histoire du soir.
1. De la facilité de leur faire plaisir et de les rendre heureux.
Mais, je ne vais pas
m’ennuyer de :
5.
De traîner des collations partout. Je retrouve toujours de vieilles barres
granola toutes émiettées à différents endroits : dans les pochettes du
sac à couches, dans ma sacoche, dans le sac de plage, dans le coffre à gants de
l’auto, dans le bac de dinosaures, dans le gazon à côté du carré de sable au
printemps quand la neige fond… Et il me
semble que je n'entends que trop souvent la voix de mon chum qui dit : « As-tu
apporté des collations ? », « Apporte donc des pommes comme
collation. », « Est-ce qu’il reste des barres granola ? »,
« Est-ce qu'on amène les gourdes d'eau ? », « Penses-tu qu’ils
vont avoir faim ? Ça prendrait des collations. ».
4.
Des journées spéciales. Que ce soit à la garderie ou à l’école, j’ai
toujours peur d’oublier une de ces journées spéciales. Journée pyjama, déjeuner partage, chandail
rouge pour la Saint-Valentin, accessoire vert pour la journée de
l’environnement, cinq rouleaux de papiers de toilettes à apporter pour un
bricolage spécial en classe, un jouet à amener pour la période récompense du
vendredi, etc. C’est clair qu’un jour ça va
arriver ; mon fils va être le seul avec un chandail noir la journée des
chandails blancs et il va crever de faim au dîner partage parce que je vais
avoir oublié la salade de macaronis.
3. Des présentations orales. Parce
qu’on s’entend qu’un enfant de maternelle ou du premier cycle du primaire, ça ne peut pas
préparer sa présentation orale tout seul.
Donc, à nous, parents, la recherche sur le lièvre d’Amérique ou sur mon artiste préféré alors que l’enfant,
lui, ne comprend pas trop ce qu’il est en train de faire.
2. Des bonbons.
Parce que ce n’est plus juste à l’Halloween que les
enfants reçoivent des bonbons. C’est pour tout type de fêtes confondues ; la
leur, celle de leurs amis, celle de la fratrie, la Saint-Valentin, Noël,
Pâques, la fin d’étape, la fin d’année, la fin du cours de gym, la fin du cours
de natation, parce qu’ils ont perdu une dent, parce qu’ils mettent un pied
devant l’autre…
1. Des bébelles. Tous
ces petits jouets cheap dont les
enfants raffolent. Que ce soit la mautadine de glue collante dégueu qui ne colle plus après cinq minutes. Ou bien
le petit jouet à remonter qui casse en dix morceaux après trois
utilisations. Ou encore le petit pot de
bulles à savon qui manque d’hyper ventiler les enfants qui tentent de faire des
bulles avec et qui se renverse en moins de trente secondes.
Comme quoi il vaut mieux profiter des beaux moments en
famille lorsqu’ils passent, sans rien forcer, et se dire que les moins beaux
moments seront vites de vieux souvenirs qui nous ferons rigoler les vieux
jours venus.
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