jeudi 12 octobre 2017

Ma trentaine au St-Hubert


Dans les dix dernières années, je ne compte plus les fois où nous y sommes allés (nous = mon chum, mes enfants et moi).  Je pense que ça se compte par centaine. Quand tu as des enfants, jeunes ou moins jeunes, et que tu veux manger au restaurant en famille, tu finis inévitablement au Saint-Hubert.  Nous avons pourtant fait des efforts pour diversifier nos choix, nous avons essayé d’autres chaînes de restaurant, nous avons essayé d’autres restos de type familial indépendants, mais nous finissons toujours par aller manger notre poulet rôti (quoique je dis ça mais, avec le temps, on a pas mal fait le tour du menu) au St-Hubert.  C’est une espèce de certitude que tout le monde va être content.  Le service est ultra-rapide, les repas pour enfants ne sont pas trop dispendieux et on est certain qu’ils vont tout manger (et non laisser le trois quart de leur spaghetti à 10$ dans l’assiette en disant qu’ils n’aiment pas le goût), les adultes aussi vont relativement bien manger (ça reste une rôtisserie, mais quand même) et pourront prendre un petit verre pendant que les enfants s’amusent dans la salle de jeu (bon, au départ elle contenait des jeux plus créatifs dans le style blocs de constructions, dinosaures et camions de pompier mais, maintenant, il n’y a que des télévisions et des jeux vidéo, ce qui n’est pas super super pour la culpabilité parentale, mais qu’est-ce qu’on ferait pas pour un petit verre bu en toute tranquillité ?). Dire que je ne suis même pas payée pour écrire tout ça (il doit y avoir quelque chose quelque part que je n’ai pas compris…). 

Toutefois, St-Hubert n’est pas les plus hot côté breuvages pour enfants.  Et là je vais m’adresser à tous les restaurateurs de la planète : NON, tu ne peux pas servir à un enfant de 2 ans du lait dans un verre en vitre et le remplir à ras bord avec une petite paille ridiculement minuscule qui flotte dedans !  Une mention spéciale à Boston Pizza qui a compris : verre en plastique avec une grosse paille ET un couvercle ! Là-dessus, St-Hubert vient à peine d’allumer, et encore, le virage n’est pas partout complété…

Cela dit, comme ça va bientôt faire 10 ans que je me trimbale d’un St-Hubert à l’autre, je commence à faire une sérieuse overdose de poulet rôti avec des frites et de côtes levées avec salade césar.  J’ai même essayé les salades-repas et les poitrines de poulet grillé ; j’ai mangé mon poulet en-dedans, en-dehors sur la terrasse, pour emporter dans ma maison ; j’y ai organisé des fêtes d’enfants.  Je pense que, lorsque les enfants seront rendus trop vieux pour nous suivre, je vais me faire une cure de désintoxication de St-Hubert d’au moins 10 ans.  Adieu, le coq avec l’index, adieu salade de choux crémeuse ou traditionnelle, adieu café non-inclus dans la table d’hôte, adieu petit pain rond aplatit, adieu sauce BBQ que j’ai juste le goût de boire à même le bol, adieu peau de poulet croustillante (psst…le summum c’est de tremper la peau du poulet, juste la peau, dans la sauce…), adieu petit bonbon avec du chocolat à l’intérieur, adieu régal familial pour 4, adieu festin fêtes après fêtes, adieu petit clown de crème glacée qui fond avant même que les enfant aient commencé à le manger,…

Adieu.

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